mardi 18 janvier 2011

Départ

Aujourd'hui était notre dernière visite avant de revenir pour le jugement de la cour. Notre rencontre aujourd'hui avec Aïcha fut très agréable rendant les émotions difficiles (pour les parents) lors de notre départ de l'orphelinat. Nous avons laissé quelques photos de nous plastifiées à l'une de ses nounous afin qu'elles puissent lui montrer nos visages durant cette absence. Je ne sais pas si elle va s'ennuyer de nous autant que nous d'elle. Une chance que nous avons pris plusieurs photos et vidéos que nous pourrons regarder en attendant la date pour le jugement.

lundi 17 janvier 2011

Dénouement

Finalement, nous avons eu plusieurs réponses à nos questions ce soir avant notre rencontre chez le notaire avec Olga et Rita.  Aucun médecin ne semble dire que Aicha a le syndrome que l'on pense mais on en doute fortement.  Cependant, les résultats des différents tests (écographie abdominale, écographie cardiaque et les diverses radiographies) semblent démontrer que le syndrome n'est pas plus grave que ce que l'on a observé.  De plus, le test sanguin indique qu'elle n'a pas de pathologies au niveau des chromosones.  Nous avons donc confirmé notre désir d'adopter "Aïcha Kayla Girard".

Nous avons par la suite rempli la paperasse chez le notaire afin qu'Olga puisse préparer notre dossier pour la cour.  Ceci devrait être fait vers le 24 janvier.  Olga nous a mentionné que la date de la cour risque d'être au plus tôt vers le 10 février.  C'est vraiment plus rapide que ce que l'on envisageait.  Nous allons être beaucoup plus occupés à notre retour que nous le pensions.
Rita, Caroline et Olga (de gauche à droite) chez le notaire
Pardonnez les yeux fermés de Rita, c'était notre troisième essaiJ

Une première au restaurant

Étant donné que notre rendez-vous chez le notaire n'est qu'à 18h00, nous avons décidé d'aller manger au restaurant ce midi au lieu de ce soir.  Comme nous avions le goût de pizza, nous sommes allés au restaurant Pizza Land (pas trop loin de notre appartement).  Nous avons été chanceux car le menu était écrit en anglais, russe et kazakh.  Nous avons donc prix une pizza végétarienne (oui, c'est possible ici).  À noter qu'il y en avait aussi au crabe.  Donc, une première au restaurant assez facile.  Nous allons essayer un autre restaurant demain soir.

samedi 15 janvier 2011

Une petite fringale

Finalement la voiture de Bek est réparée.  C'était un problème avec la pompe à essence.  C'est du moins le plus que nous avons compris du russe de Bek.  Nous avons donc pu compléter notre période d'attachement.  Nous devons sélectionner des photos (une par jour d'attachement) de nous trois (Aïcha, Caroline et moi) afin de les développer pour les ajouter au dossier que l'on va présenter à la cour.  Pour ce qui est de la prise de sang, nous n'avons toujours pas eu de nouvelle.  Espérons lundi que l'on va en avoir puisque l'on va rencontrer le notaire.  Difficile de prendre une décision sans réponse à toutes nos questions concernant son dossier médical.  Comme toutes choses au pays, il va falloir encore user de patience.

En passant, nous avons acheté des croustilles hier.  Il faut, comme toutes choses que l'on achète à l'épicerie, bien regarder ce qui est écrit sur le contenant (à défaut de bien pouvoir lire).  Nous avons photographié un sac de croustilles au crabe mais ce n'est pas ce sac que l'on a pris.
Croustilles au crabe

vendredi 14 janvier 2011

Visite annulée

Il nous a été impossible d'aller voir Aïcha aujourd'hui.  La voiture de Bek étant toujours en panne.  On devrait avoir des nouvelles ce soir pour notre visite de demain.  Il nous reste qu'une seule journée pour compléter les 14 jours d'attachement requis par le Kazakhstan.  Nous devrions par contre la voir tous les jours jusqu'à notre retour le 19 janvier.  Nous en avons donc profité pour marcher un peu dans la ville.

jeudi 13 janvier 2011

Vidéo de l'appartement

Nous allons essayer à nouveau de télécharger un vidéo de notre appartement à Almaty.

Une virée en taxi à saveur Kazakh

Aujourd’hui Aïcha semblait fatiguée, nous ne savons pas si cela est relié au sirop que les nounous semblent lui donner. Avant de repartir de l’orphelinat, nous décidons de prendre une photo avec notre chauffeur, Bek. Est-ce que cela a été le début de notre malheur? Immédiatement après, Bek essai de démarrer sa voiture mais celle-ci ne veut rien savoir. Il nous demande donc de la pousser. Un kilomètre plus loin (gps à l’appui) et plusieurs tentatives pour redémarrer, Bek décide d’ouvrir le capot et regarder son moteur. Soit nous avons perdu un peu la forme ou bien les 1000 mètres d’altitude ont un effet sur nous (excuse!) mais cette poussée était très demandant. Il a par la suite attaché une courroie à l’avant du véhicule et essayé de demander à d’autres voitures de le tirer. Finalement, un véhicule s’est arrêté pour le tirer mais toujours sans réussir à redémarrer la voiture.

Finalement, après avoir démonté et remonté différentes pièces du moteur et fait plusieurs appels, il nous mentionne en russe que nous allons retourner en taxi à Almaty (70 km plus loin). Essayer de trouver un taxi à Karakastek n’est tout de même pas une chose facile. Nous avons aussi compris qu’il avait un de ses amis qui était en route de Almaty pour l’aider (1h30 de route).

Bek a finalement réussi à nous trouver un taxi et à lui indiquer notre adresse. Il lui paie le voyage et nous donne le restant de l’argent à donner au chauffeur de taxi une fois à Almaty. Le chauffeur de taxi était un Kazakh (Sierik) dans une vieille voiture qui avait une lumière d’huile qui clignotait tout le temps. De plus, ses pneus étaient lisses. Nous embarquons donc dans son véhicule et celui-ci part et entre dans la ville de Karakastek. C’était pour remplir son véhicule de clients. Il faut maximiser les voyages. Cela nous a permis de visiter un peu la ville de l’orphelinat d’Aïcha. Durant cette recherche de passagers, il a réussi à frapper un chien (il s’en est sorti vivant) et à conduire une portion de la route presque dans le fossé. Lorsque sa voiture fut pleine, Caroline à l’avant et moi à l’arrière coincé entre deux femmes J, il est parti vers Uzynagash (la ville après Karakastek). Je crois que l’on a fait cette distance en un temps record. Il roulait parfois à 100 km/h sur une route étroite et glacée. Cela nous a pris environ 10 à 15 minutes de moins qu’à l’habitude. Caroline a eu la peur de sa vieJ Le chauffeur semblait trouver très drôle le fait que nous ne parlions presque pas le Russe. Heureusement, la dernière passagère qu’il a embarquée (Svieta) parlait légèrement anglais.

Une fois à Uzynagash, elle nous a aidé à trouver un taxi pour se rendre à Almaty. Certains taxis demandaient 5000 tengues (environ 33$US). Pas énorme pour une distance similaire au Canada mais beaucoup ici. Elle nous en a finalement trouvé un pour 1500 tengues. Elle trouvait cela cher mais pour nous c’était très acceptable, on voulait juste se rendre à notre appartement. Surtout avec notre russe, pas grand moyen de négocier plus. Je ne sais pas qui nous a mis Svieta sur notre chemin mais ce fut grandement apprécié car nous sommes bel et bien arrivés à notre appartement. Il était 15h00 à notre arrivée, soit 2h30 plus tard qu’à l’habitude. Le tachymètre de ce taxi ne fonctionnait pas du tout mais le chauffeur conduisait à une vitesse plus raisonnable que le premier.
Salle de massage à l'orphelinat

Aire de jeux à l'orphelinat

Dany avec Bek, notre chauffeur

Dany qui pousse la voiture de Bek

Voiture prête à être tirée (pas par Dany)

Un chariot format traineau à Karakastek

mercredi 12 janvier 2011

Nouvelle stratégie

Nous n'avons pas eu droit à d'autres crises, mais elle connait le sac dans lequel nous apportons la nourriture et semble toujours se diriger vers lui après un certain temps.  Aujourd'hui, nous n'avons pas apporté ce sac.  Elle semblait le chercher mais ne le trouvait pas.  Elle revenait donc vers nous.  Nous avons fait un changement et cela semble fonctionner.  Nous essayons aussi de ne pas lui montrer l'endroit où l'on prend la collation. Un petit fait cocasse, Aïcha a été surprise lorsqu'elle a soulevé mon gilet pour y voir du poilsJ  Il faudra qu'elle s'y habitue, je ne vais pas commencer à me raser le ventre.

Nous avons maintenant accès à l'internet de notre appartement.  Cela aura pris environ deux semaines.  Nous ne sommes par contre dans l'impossibilité de visualiser notre blogue et celui des autres.  Nous pouvons au moins afficher des messages et lire les commentaires.  Il faudra s'informer si ces sites sont bloqués avec notre connection.

Nous avons pu voir un feu d'artifice de notre appartement il y a quelques minutes.  Bizarre à cet heure (17h30, environ la clarté d'un ciel de 16h30 au Canada en ce moment).

mardi 11 janvier 2011

Brin de caractère

Hier Aïcha nous a montré son caractère. Elle voulait absolument qu’on lui donne à manger. Elle nous l’a fait savoir avec une petite crise. Nous lui avons par contre changé les idées avec les jeux. Une chance que l’on peut encore attirer son attention ailleurs.

Une photo afin de montrer la fumée en sortant de la ville.

Place publique à Almaty

Édifice inconnu

Statue dans Astana Square

dimanche 9 janvier 2011

Routine

Nous sommes présentement dans la routine des rencontres avec Aïcha. On part le matin à 9h00 pour arriver à 10h30 à l’orphelinat. Durant notre rencontre avec elle, nous jouons un 10-15 minutes puis lui donnons à manger et à boire. Par la suite, nous interagissons avec elle (divers jeux) jusqu’à midi. Nous lui donnons un dernier biscuit et la reconduisons à ses nounous. Nous arrivons donc à l’appartement à 13h30 pour notre heure de dîner.

L’œil d’Aïcha est maintenant un peu vert et nous n’avons toujours pas de nouvelles quant à la rencontre avec l’orthopédiste.

vendredi 7 janvier 2011

Progrès

Encore une fois tout s’est bien déroulé. Aïcha avait une grosse bosse sur le côté de l’œil.  Comme c’est agréable de voir tous les progrès en une semaine. Elle devient de plus en plus à l’aise avec nous, elle nous imite, interagie bien avec les divers jeux, fait des « Coucou » et des « Boo ». Du côté de la nourriture, elle aime tout ce qu’on lui apporte (biscuits, jus, divers purées et bananes). Elle n’est pas difficile à ce niveau. Elle reconnait très bien le sac dans lequel nous apportons la nourriture et nous savons lorsqu’elle semble avoir faim car elle pointe le sac.

Afin de mieux comprendre pourquoi Aïcha a une multitude de gilets sur le dos, nous avons pris une photo d’un thermomètre sur le mur d’une des salles où nous passons du temps avec elle pour vous montrer la température. Celui-ci indiquait 13°C.

Nous ajoutons aussi quelques autres photos en route vers l’orphelinat.


La route en direction de Karakastek


Un camion chargé de foin


Montagnes derrière l’orphelinat


Montagnes derrière l’orphelinat


Montagnes derrière l’orphelinat


Orphelinat

Une photo en passant dans la ville Uzynagash tout juste avant d’arriver à Karakastek

jeudi 6 janvier 2011

Appréhension

Nous appréhendions notre rencontre avec Aïcha. Nous espérions qu’elle ait oublié l’aventure de la prise de sang. Finalement, on s’en faisait pour rien. Nous avons encore remarqué du progrès dans son interaction avec nous. Le nouveau jeu que nous lui avons acheté semble être bien pour stimuler divers sens.

Par contre, vers la fin de notre rencontre, Aïcha est tombée et s’est cognée la tête sur un calorifère. Après que Caroline l’ait consolée, nous avons remarqué qu’elle avait une grosse bosse sur le côté de l’œil. C’est ainsi que nous l’avons reconduite à ses nounous. Nous avons expliqué du mieux que l’on pouvait l’incident aux nounous (avec des signes). Elles semblent avoir compris mais on se demande toujours ce qu’elles peuvent bien penser de nous. Une autre appréhension face à la rencontre de demain.

mercredi 5 janvier 2011

Remerciements

Nous voudrions remercier tout le monde pour le support et les encouragements.  C'est très agréable de lire tous vos commentaires et courriels.

We would like to thank everyone for the support and encouragements.  We really appreciate reading all your comments and emails.
Caroline et Dany

Rendez-vous chez le médecin

Nous arrivons donc à l’orphelinat à 9h30 et notre chauffeur nous dit que nous pouvons rester pendant une heure avec Aïcha avant de partir puisque notre rendez-vous est seulement à 12h30. Les normes de sécurité sont bien différentes d’un pays à l’autre. Ici, il n’y a pas de ceinture de sécurité à l’arrière et pas plus de siège de bébé. Nous avons fait la route avec Aïcha entre nous deux sur le siège arrière et l’une de ses nounous à l’avant.

Une fois à la clinique, nous (Olga, Rita, la nounou, Caroline, Aicha et moi) entrons dans une salle. La nounou et Rita se sont fait dire de sortir. Dans la salle, il y avait déjà un autre patient qui est sorti peu de temps après. Il y avait, j’imagine, un médecin et deux infirmières. Après avoir enlevé les 5 couches de gilet (je n’exagère pas), ils l’ont observée quelque peu. Olga est par la suite allé cherché Rita pour la traduction. C’est difficile de tout comprendre mais en gros, il va falloir voir un orthopédiste pour obtenir notre information concernant son syndrome. Il nous ont aussi parlé d’un test sanguin afin d’évaluer si elle a un retard mental. Nous sommes par la suite allé faire ce test. Je comprends donc les parents qui amènent leurs enfants pour une prise de sang, ce n’est tellement pas agréable de voir son enfant souffrir. Encore 5 couches de gilet en moins, l’infirmière essai de faire une prise de sang. Elle ne semble pas capable et elle tortille l’aiguille afin de trouver la veine. Elle décide finalement d’abandonner et d’essayer l’autre bras qu’elle finit par réussir. Pauvre Aïcha, ce qu’elle a dû souffrir. Les résultats devraient être prêts dans 10 jours. Tout juste avant notre retour.

Nous avons finalement su que le temps que l’on passe auprès de Aïcha à chaque jour va compter pour la période d’attachement. Ce que l’on ne sait pas maintenant c’est quand nous pourrons rencontrer l’orthopédiste.

Nous avons pu éviter le voyage pour raccompagner Aïcha à l’orphelinat.

mardi 4 janvier 2011

Médecin

En revenant de l’orphelinat, le chauffeur nous informe qu’il va venir nous chercher demain à 8h00.  C’est de cette façon que nous avons su que nous allions voir le médecin pour Aïcha.  Une grosse journée en perspective avec près de 6 heures de routes (2 aller-retour à l’orphelinat).

lundi 3 janvier 2011

Une autre journée

Aïcha a dit mama (maman en russe) lorsque Caroline est passée devant elle.  Elle veut nous avoir par les sentimentsJ  Elle m’a par contre aussi appelé mama.  Durant la rencontre d’aujourd’hui, nous avons remarqué différents progrès dans son interaction avec nous et ses jeux.

dimanche 2 janvier 2011

Suite des visites

Il fait froid aujourd’hui, environ -21˚C.  Nous sommes retournés voir Aïcha .  Cette fois, il n’y avait que le chauffeur (sans Rita, notre traductrice).  Ce sera probablement comme cela pour les autres visites aussi.  Caroline a fait un brin de jasette avec Bek (assez limité mais ils se sont compris).  De mon côté, je regardais les paysages (plein de belles montages enneigées).  Nous avons apporté des couches à l’orphelinat tel que demandé.  Les nounous nous ont dit que Aïcha avait un mal de ventre.  Rien de cela n’a paru durant notre rencontre.  Celle-ci s’est d’ailleurs bien déroulée.  Elle a toujours un bon appétit et trois couches de vêtements sur le dos.  La salle où nous étions n’était pas des plus chaudes.  Je peux donc bien comprendre.  Cette fois-ci la séparation s’est faite moins brusquement.  Nous l’avons reconduite à sa Nounou et lui avons fait des Paka (Aurevoir en russe).  La nounou nous a ensuite montré sa chambre et son lit.

samedi 1 janvier 2011

Jour de l’an

En cette journée du nouvel an, nous en avons profité pour faire un petit vidéo de notre appartement à Almaty (Je vais essayer de télécharger une autre fois, ça ne marche pas maintenant).  C’est dommage qu’il n’y a présentement pas d’autres familles qui adoptent dans la région.  On aurait pu fêter le jour de l’an tous ensemble, comme les familles qui sont à Taraz.